Les MUTINS de PANGÉE, coopérative cinématographique. Menu

MICHELINE

Ce film dessert les gares de Vierzon, Sète, Lannemezan, Vesoul, Le havre, Neussargues, Morteau, Puyoô...

Autorail, deuxième classe, grandes lignes, compartiment, couchette, un film qui fait tac tac, fumeur, omnibus. Un train jaune et rouge dans nos mémoires, qui enchaîne les tunnels et les viaducs, les montagnes et la plaine, les vaches et la mer. Micheline, c‘est l‘histoire d‘un voyageur qui a décidé un beau jour de faire ce dont tout le monde rêve secrètement : monter dans un train sans savoir où aller et se laisser guider au hasard des rencontres et des correspondances.

Pour Luc Leclerc du Sablon, cinéaste-acteur, seul le voyage compte.
Vagabonder, ne rien prévoir, ne rien décider à l‘avance et ne rien chercher. Parcourant des territoires intimes, le film raconte un pays, un continent, celui de nos enfances, de nos amours et de nos rêves abandonnés quelque part, sur le quai d’une gare...

COMPLÉMENTS

 Nation Étoile (44 mn) : Des paroles, des histoires, des chansons, des vies et des gens qui les chantent... sur la ligne n° 2 du métro parisien.

 À propos de Micheline (28 mn) : Entretien avec le réalisateur

 Rail Book (28 pages) : Petit livret à l‘usage de ceux qui feront le voyage, le film, avec moi.

CINÉMA POÉTIQUE ET POLITIQUE

Parmi les préoccupations récurrentes des Mutins de Pangée, il y a la représentation d’une France populaire, celle des campagnes, des chemins de fer et des ronds-points, celle qui passe souvent sous les radars des médias, mais qui a pourtant toujours été là sous nos yeux et dans quelques films... Une France qui, un beau jour, s’invite dans l’actualité à la stupeur générale.
Parmi les films qui explorent en profondeur cette France, il y a Micheline et Au prochain printemps de Luc Leclerc du Sablon, deux films sortis au cinéma mais jamais édités en DVD jusque-là. Tous deux sont des rencontres cinématographiques à travers le voyage : l’un par une errance dans les trains des lignes secondaires de la France des années 90 où l’on fumait encore dans les wagons et l’autre à travers la France pendant la campagne électorale présidentielle de 2007. Il y a du mouvement, il y a du hors champs, de la sensibilité, de la poésie, l’accordéon de Marc Perrone et des rencontres touchantes de sincérité qui nous montrent cette France « invisible » à qui on ne la raconte pas.

EXTRAITS DE PRESSE

De gare en gare, au hasard par Marina Da Silva, blog Contrebande, Le Monde Diplomatique

L’Humanité : Micheline est un film d’amour dont Puyoo, petite bourgade Béarnaise serait le « Rosebud ».

Télérama : Tout le monde en a rêvé, Luc Leclerc du Sablon l’a fait. Il est monté dans un train au hasard et de fil en aiguillage, s’est laissé dérivé sur le réseau SNCF.

Le Monde : Micheline. La Société Nationale des Chemins de Fer Français l’a inventée, Luc Leclerc du Sablon l’a filmée.

Le Berry : Mi-film de fiction, mi documentaire, une mise en scène de la comédie humaine à travers le monde des trains.

Éclipses : Le film de Luc Leclerc du Sablon invente son créneau, entre Rosier et Tati.

La Nouvelle République : Comme si la destination avait le moindre intérêt... Ce voyageur a du Rimbaud dans les Ardennes et du Kerouac sur la route.

Politis : Désormais les chemins de fer ont leur utopie filmée : elle s’appelle Micheline.

Les Cahiers du Cinéma : Micheline reste fidèle à sa visée tranquille, transposition inattendue des grands récits immobiles, tel qu’en son temps Don Quichotte en avait donné la forme.

Luc Leclerc DU SABLON

Luc Leclerc du Sablon ©Franck Sonnet
©Franck Sonnet

©Franck Sonnet

Luc Leclerc du Sablon démarre sa carrière en tant qu’assistant réalisateur et régisseur pour le cinéma, le théâtre et la télévision. Il travaille notamment aux côtés de Luc Moullet, Claire Simon, Maurice Pialat ou Jean-Hugues Anglade. En 1994, il réalise Nation-Étoile, moyen métrage sorti en salles et qui est proposé en complément de ce Dvd.

Puis il commence une carrière d’acteur. On le verra entre autres chez Solveig Anspach, Bruno Bontzolakis, François Dupeyron, dans Télé gaucho de Michel Leclerc et la série Hippocrate de Thomas Lilti (2018). En 2000 sort Micheline, son premier long métrage dont il est également l’interprète, qui suit un homme vivant penché à la fenêtre d’un train. Sept ans plus tard, il tourne Au prochain printemps sorti en salle en mars 2012 et que nous éditons simultanément.

Marc Perrone

Marc Perrone est dans le film, par sa musique et physiquement dans certaines séquences qu’il illumine de son accordéon et de sa présence chaleureuse.

Marc Perrone

Fils d’immigrés italiens, né en France, Marc Perrone a passé son enfance en banlieue parisienne. Il est d’abord devenu guitariste mais la chanson de Brel, Vesoul, avec Marcel Azzola, puis des musiciens cajuns, écoutés un dimanche à la fête de l’Huma, ont fait tomber Marc Perrone fou amoureux de l’accordéon diatonique.

Cette passion ne l’a jamais quitté. Rien de ce qui touche à cet instrument ne lui est inconnu. Il en possède plus de trente. Il est passé par la danse et la musique traditionnelles, les bals, la lutherie, l’enseignement. Son premier album est sorti en 1979 chez Polydor sous le titre épuré de « Accordéons Diatoniques ».

À partir de là, Marc Perrone a partagé sa musique avec de nombreux musiciens qui sont tous restés ses amis : Marcel Azzola, Bernard Lubat, Michel Portal, Louis Sclavis, Jacques Di Donato, André Minvielle, Arthur H. Il a fait des musiques de films dont La Trace de Bernard Favre et Un dimanche à la campagne de Bertrand Tavernier.

Il a composé de nombreuses musiques qu’il a jouées en direct sur des films muets (Jean Renoir, Charlie Chaplin, Jean Vigo…). Il a fait des musiques aussi pour le théâtre et la télévision et il a donné des concerts, des milliers de concerts dans toutes sortes de salles et dans les cinq continents.

ll a créé des spectacles-concepts, Cinéma-Mémoire en 1993, Ciné-Guinche pour le festival de Cannes 98, Voyages en 1999. Ses récents concerts à Paris : après le Théâtre du Renard (2004), le Bataclan (2005) et tous les lundis pendant dix mois le Zèbre de Belleville (2005/2006), Marc a présenté ses P’tites Chansons à l’Européen en mars 2007.

"La musique est une pâte, une pâte à modeler. Les deux mains prises on peut la pétrir dans le soufflet de l’accordéon et la saupoudrer de quelques mots si par malheur elle vous colle trop à la peau ou vous glisse entre les doigts."

Informations librairies

Sortie en librairies : 11 septembre 2019
Diffusion : Les Belles Lettres
EAN : 3770001117539
Durée : 1h42
Compléments : 1h12

Un film de Luc Leclerc du Sablon
Production Jérôme Vidal
Directrice de la photo : Katell Djian
Ingénieurs du son : Olivier Schwob, Éric Thomas
Montage : Catherine Gouze
Musique : Marc Perrone
Année : 2000
Durée : 1h42
Compléments : 1h12

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